2011/10/15

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(journal/extrait)

« Évidemment, il y a le travail sur l’image. Travail sur lequel je ne veux m’appesantir. Tout le monde est capable de produire mes images, il suffit d’avoir des yeux : l’image préexiste. Pour les mots, elle regrette de ne pas parler (lire !) français. Je lui conseille donc de lire à voix haute, les mots valent pour leur son, pour l’agglomération des sons. Pour le(s) sens, qu’elle comprenne que je ne parle (écris !) que d’hommes, de femmes, d’animaux humains, plus ou moins âgés, d’échange, d’influence, de domination, de frustration, de luttes, d’inlassable répétition, de troc, de partage, de sexe. C’est à dire le corps, la pulsion, la carne. Une certaine élasticité de l’épiderme, entre autres. Les sons, ma cervelle. »

©E.5131