2011/11/06

/// volchok ///

 

hier soir, pour la deuxième fois, PAR LE BOUDU, de et par Bonaventure GACON.
tentative de texte et échec la première fois, début 2007.
nouvelle tentative… pas sûr de mettre les mots… on verra.

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en attendant…
retour sur le spectacle VOLCHOK, cirque TROTTOLA : fin 2007.
avec Bonaventure Gacon, Titoune et Mads Rosenbeck.

image puis texte…

« nexon Le Sirque » ©E.5131

« chacun son ballot ! » 2007-11-28/E.5131

parce que le déséquilibre crée le mouvement…
parce que la répétition – ou la rupture – crée le mouvement
ballet

l’effort est invisible ou contrefait
difforme, Sisyphe porte son ballot
ils sont plusieurs, s’y mettent à trois. l’humanité…
sur la piste

le geste de l’un annule, prolonge, le geste de l’autre
lutte, face à face
mano a mano
entraide provisoire, solidarité ponctuelle
trop d’intérêts communs…
lutte, adversité à la manque

il est impossible même de se vêtir
d’un manteau et s’en remettre… falloir et rendre propre
le sol de toile rouge ou même, de s’asseoir…
sur une simple chaise, tout en bois titillant

impossible même de s’offrir une danse
les gestes sont gauches. rien n’y fait
ni affaires. rien ne se fait
tout se défait et pourtant…

tout se défait et pourtant…

ce mouvement gauche, annulé, contrarié, vain, inutile, crée
il crée un autre monde, le nôtre, projeté sur la piste
le ballot fait de grosse toile, le balai, l’échelle. sur la piste
au ciel du chapiteau. pour mieux titiller les étoiles. sans objet
on vit mieux sans. ils encombrent et pourtant…
le mouvement est créé et crée ce monde. qui est le nôtre

« Ah ! Insensé qui crois que je ne suis pas toi »…
te lance l’oiseau frêle aux plumes rouges, dans un regard. pas un sourire ou si peu.
la complice de chaque œil regardant
tenant sa devise : exister, être…
… et profiter du mouvement

l’un cherche l’équilibre – et par le déséquilibre – créateur de mouvement
s’ensuivent la vie, la magie, les couleurs, les sons et les notes de ce spectacle qui se meut
tourne sur lui-même, autour de lui même, autour de nous :
Volchok.

plane l’ombre lointaine de Boudu (petit fils de Samuel)
dans le repli de celui qui l’a vu (larme encore à l’œil)
Bona et Titoune – deux albatros – pour l’envol et dans leurs airs déploient…

dans leurs airs déploient
dextérité, légèreté et puissance
dans leurs airs déploient…
déploient…
perchés

le compère, Mads
joue le marionnettiste au balai
sur la piste qu’il s’efforce de garder… nette, pure, propre, géométrique
ballot, pas malin, à deux pattes, quatre, six bras

parce que sous chapiteau, parce que troupe, en compagnie, l’œil se balade et s’égare
art circassien des origines et Sirque à venir
c’est le retour aux sources – essentiel – au sens, au mouvement furtif…
comme une formule abric abrac

ajoute à cela musique, lumière, yeux grands ouverts

que le spectacle ! –
interrogations millénaires
du corps qui se dispose, de l’esprit
qui s’oppose et prend acte. soi
– soit !

E.5131

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Volchok : toupie.