2011/12/30

/// les hum.eurs du sieur E. – 7 – ///

C’est quasi la veille de 2012…

Toupetitou s’aventure hors de Bah ça alors© et chante « Les loups ouh,
ouh ouh ouh !

Les loups regardent vers Paris »…
Le relève est trouvée, parano(e) à souhait, il insiste : « ouh ouh ouh ! ».
J’extrapole… Bah oui… J’écris. J’invente. Tout. Les monstres n’existent pas.
– C’est le début de la chanson… –

Aliasse Lamoyenne m’interroge :

– Mais ! La Maison Blanche et La Maison Rouge… ça a un rapport ?

Pas le temps de poser la cervelle dans cette foutue famille. C’est quoi ces gamins ?

Qu’est-ce que j’en sais, moi ? Je lève les yeux. La scrute. Je répondrai plus tard. Dans cent-cinquante ans.
Je suis en train de lire un article qui n’intéresse personne,
même plus moi.
Il paraîtrait qu’à la veille d’entrer en campagne, le chef de l’état installerait ses proches
à des postes stratégiques pour verrouiller l’état…
Ah ?
Et ça intéresse qui ?

J’achève aussi la lecture d’un texte qui porte sur le vote et son inutilité.
Je partage en grande partie les idées avancées.
Et, depuis le NON des français au Traité Européen
suivi du congrès de Versailles qui a ratifié ce que le peuple avait refusé,
je m’interroge d’autant plus…

Je pense aussi que je ne devrai pas me plaindre si je ne vote pas.
Qu’ils ne devront pas se plaindre s’ils votent comme des ramollis du bulbe par la téloche…
ou utile.
Quand on veut changer les choses, on sort du système !

Justement ! Sors du système, arrête de voter !

Et je me demande en quoi sortir du système du vote change le système…
J’aurai l’heur – ou l’air – de ne pas participer à la mascarade. Oui, et quoi d’autre ?
No comment.
« Si j’aime ça, affirmatif, quel côté ? No comment. Ouh ouh ouh !
Si j’assure, affirmatif, quoi tout seul ? No comment ! Ouh ouh ouh ! »

Les autres continueront de voter et si tous ceux qui votent comme moi se retirent, ça laisse la place
à un nouveau 80%,
je vous ai compris, j’appliquerai une politique pour tous,
– c’était 2001, ça –
j’installerai Raffarin, n°2 du parti libéral après Madelin et
en avant tout droit dans le mur(*) dans lequel nous nous précipitons ces mois-ci.

Pour voter, il faudrait déjà s’inscrire…
Oui, aucune campagne de la part du gouvernement, nous dit Ton.
Bon. Pourquoi ?
« Ils » jugent que ça ne peut que leur être néfaste ?
Alors, inscrivez-vous, votez ! crie la voix.
Ni sous l’influence de la téloche, ni utile.
Ni utile…
Tenter de faire décélérer le véhicule fou n’a jamais permis d’éviter le mur.

– La voix crie dans le désert –

Ouf, singeront certains !
Pfouyouyou ! passeront les autres…

Voter ne suffit pas, me dit Ton.
J’entends.
Voter ET engager autre chose ? Oui, mais quoi ?

« Plonger au fond du gouffre, Enfer ou ciel, qu’importe ?
Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau ! »

Toupetitou chante toujours, avec Reggiani : « Et alors ! ».
Oui.

Et alors… la suite ?

Ou…

Et alors !
Un peu àquoiboniste… – « So what ! » –

Qu’importe ?

Salut les parano(e)s !
E.

(*) Malgré la déclaration éclairée de l’actuelle cheffe du FMI qui annonçait,
en septembre 2008,
que le gros de la crise était derrière nous.
C’est quoi le contraire de Cassandre ? Hein, charmante Elvire…

///