2012/01/21

/// la machine ///

 

en écoute, ici : MANOLO ON JULIET (Syn- / E.5131 /// PRASCA)

La Machine (track 2 / sacem)

« De mouvement en mouvement. D’actes en actes.
De scènes en scènes ? De tableaux en tableaux.
Fréquences et tons. D’actes en tracts.
Rythmés.

L’homme est brillant, alors, mais beaucoup moins, conviens-en, ma chair, que la Machine.
Astiquée, huilée, prête à l’emploi, brillante à souhait,
Et qui s’en va prendre les rails,
Sans encéphale,

Bientôt déraille. La Loco.

C’est qu’il est, déjà, trop tard.

L’Homme En Gris pourrait
La mettre au clou.
Préfère la mettre au point.
Et la fait briller de nouveau, sa Machine,
Quand pour finir elle termine
Sa course dans les débris, dans les locaux, industrio-commerciaux, tout nouveaux, re-préfabriqués
Avant l’habitat.

C’est qu’il est, déjà, trop tard. Trop tard.

(une couronne d’épines m’atteint !)

Sur le Fil apparaît alors une Étoile, appelée Fleur.
A l’heure qu’il est l’inverse est aussi vrai.
Sur la piste, répands-toi, toi l’Homme Des Lumières !
Toi l’Homme Des Sagesses Simples.
Sur la piste, répands-toi, toi qui l’as maîtrisée,
Cette antique Machine,
Et promets-nous le rêve !

Crée et non produis !

(une couronne d’épines m’atteint !)

Et promets-nous le rêve !
Crée et non produis !

De mouvement en mouvement. D’actes en actes.
De mouvement en mouvement.
En mouvement.

(peu me chaut ma chaleur,
chevalier,
étreins-moi,
prends ta lance… et va-t-en !
et va-t-en…) »

« la machine » ©E.5131

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