2012/11/10

/// le E. et le Syn- (fabula…) -2- ///

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ça avance ?
ça avance toujours

est-ce que ça progresse ?
c’est une autre question…

toujours est-il que l’aventure a débuté il y a 20 ans…

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c’est la première partie des années 90…
The Subdued Light existe et joue

renommé « les petits-enfants du Velvet » dans un article du journal du coin, poitevin, ça fait plaisir…

oui, le Velvet, Iggy Stooge, Noir Desir dans les bagages…
on joue avec Cut, Miam, Les Hués, 4HQ…

à la radio, sur les K7 : Nirvana, The Jesus Lizard, Ministry, Rage against the Machine, Pearl Jam, I Mother Earth, Therapy ?, Rollins Band, The Dog Faced Hermans, Faith no More, etc.

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la petite Marbella rouge transporte, sans nous maudire

les amplis, les guitares, basses
les batteries, celle de Federico (à la sensibilité jazz brasil) — Royan (17) —

puis celle d’Alex (sans sensibilité… tout à l’instinct, punk de chez punks… « ta gueuuule ! ») — Poitiers (86) —
qui pète ses baguettes toutes les deux répets
(le E. en a toujours une paire  – … –  en réserve, les soirs de concert…)
qui fout une rage et une puissance assez insaisissables dans la zique qu’Anton nous livre…
— les groupes « Les Vieilles Salopes« , « Emma Pils » et « Halal Vegan » utiliseront à plein cette énergie —

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le groupe voit passer plusieurs bassistes

— le E. n’est pas capable de tenir ce rôle longtemps, surtout en concert —

un gars vient l’insulter sur scène, un soir, au Caveau…

(Festival Pirate organisé par Tapio-K — Stephanie et Mathilde…)
mais c’est le E. qui tient le micro — détail que l’animal mal poli aurait dû prendre en compte avant de
l’interpeler, avec ces vilains mots…

alors…
alors, ce sont les mots du E. qui retentissent, dans le Caveau, en guise de réponse…
 très très cons (déjà, encore, toujours ?)…

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Franck, le dernier bassiste fait évoluer le groupe vers des lignes originales et surtout plus techniques…

et s’associe parfaitement au binôme-siamois que forment Anton et Yann.

arrive ce qui arrive dans beaucoup de groupes : la fin — 95 –

— on reviendra sur cette période, riche, exaltante, les rencontres… les soirées… la recherche… les tâtonnements… la vie de groupe… —

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le E. entame une nouvelle vie : 20 mois qui le transforment en profondeur…

Anton entame aussi sa transformation… la guitare, plusieurs heures par jour — parlez-en à Madame Point… vivions sous le même toit, même espace sonore… —

le E. écrit : 1er roman… la nuit.

sommes séparés par nos activités, mais vivons ensemble…
nous retrouvons le soir à l’appart ou au Confort Moderne
et grandissons… et poursuivons les découvertes artistiques, musicales…

le E. suit le travail d’Anton mais découvre pleinement une nouvelle dimension
lorsque celui-ci intègre une troupe de théâtreux, peinturlureurs (Renaud Paumero), auteur(e)s (Agnès Castel)…
Syn- est en train de naître…
Prasca naît de la rencontre de ces 3 passionné-e-s…

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entre-temps Anton a rencontré Phil, de Von Magnet… rencontre marquante, indélébile, qui creuse un sillon, laisse son empreinte… durable…

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ce soir,
je suis bien placé, dans la salle

j’adore ce livre et Agnès l’a adapté pour le théâtre avec talent…
Fahrenheit (451)

la zique est signée Anton (Syn- n’est pas loin…)
de la guitare, oui et il commence à pencher sérieusement vers l’électronique
ils sont un paquet, à cette époque à tenter l’aventure…
dès ses premiers morceaux, il a déjà sa manière de faire… l’autodidacte…

et lorsque retentit sur scène « Propaganda », je sais que nous n’en avons pas fini, tous les deux
que nous travaillerons de nouveau ensemble, autrement…

 

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« Fahrenheit » © Renaud Paumero

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