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une émotion, en deux temps…
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bientôt trente ans que j’écris, récits, ou textes rythmés…
à lire à voix haute, toujours…
et ce matin, au bout de la langue, un bout de phrase dont il ne me restait qu’une partie : « ami-e »…
je la fis tourner en boucle, essayant de me rappeler d’où cela pouvait provenir…
de mes textes…? certainement pas !
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bientôt trente ans que j’écris et rien de très enjoué dans mes lignes…
alors que là, dans les souvenirs de ce texte partiel qui tournait, je pensais percevoir de l’espoir…
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la première émotion vint de là : j’étais moi-même l’auteur de ces lignes qui aujourd’hui véhiculaient l’espoir… dont on a tant besoin.
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je me précipitai vers la vidéo, pour entendre, de nouveau…
et vint la deuxième émotion…
sur commande, j’avais écrit un hymne… moi, pour toi, pour eux, pour nous, pour elles, pour celles et ceux qui entretiennent les braises…
sur commande,
une proposition de Christophe…
pour les enfants…
c’était là le secret…
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« aucun mal, ami-e… »
(le texte se trouve sous la vidéo…)
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Hum Toks & E.5131
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« si ça souffle, là ?!!! » / E.5131
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poussée brusque dans not’dos…
pieds au sol
ça souffle, là !
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mené-e-s
par le vent
qui passe
note après note
autour du cadran
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goutte après goutte
une bouteille à la mer
soufflée par un zéphyr
qui croque les bougies…
du temps
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château de paille
démarre sur les chapeaux de… belles envolées !
les chapeaux en espagne
la roue qui tourne
et souffle le vent
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textes en demi-teinte
échappés des voix
bouches vermeilles ou de cuivre
l’ensemble est d’air
merveilleux
c’est la cour des miracles
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1+1+1… et tous ensemble…
une joue sur la bise
sur la route du vent
à l’affût des semelles
de l’homme…
ou de l’enfant poète
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avec le vent tout
s’en va
le moindre souci
chemises à sécher, haut de l’étendard
rayons et souffles, éternuements
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course folle
en traîneau
c’est blizzard
entends-tu la vaste polaire
sur la plaine,
ami-e ?
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en arrière le vent
le cuivre en bandoulière
c’est une force qui va
un souffle qui se répand
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foin des girouettes
délaissées, au fossé,
et de l’avant !
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partout, dans chaque intervalle
par tous les tons
parmi la ville
et les champs
note après note
un emploi du temps
original !
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il n’est plus temps de pleurer
comme il pleut sur la ville
décollage à tous les étages
en aérophones
en cornet à piston
démarrage avec la clé de sol ou de fa
trouvée sur la table dans la salle du prof
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quels drôles de noms !
hélicon, soubasophone ?
ajoutés d’un kankangui, tant qu’on y est !
autant d’armes en armures métal ou non
aucun mal,
ami-e
du désir,
du désir,
au creux de l’oreille…
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2011-02 / E.5131
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déjà posté ici : http://humtoks.com/?p=2351
avec une photo prise par Erwan…