2015/11/27

/// 341. aucun mal, ami-e… ///

.
une émotion, en deux temps…

.
bientôt trente ans que j’écris, récits, ou textes rythmés…
à lire à voix haute, toujours…

et ce matin, au bout de la langue, un bout de phrase dont il ne me restait qu’une partie : « ami-e »…

je la fis tourner en boucle, essayant de me rappeler d’où cela pouvait provenir…
de mes textes…? certainement pas !

.
bientôt trente ans que j’écris et rien de très enjoué dans mes lignes…
alors que là, dans les souvenirs de ce texte partiel qui tournait, je pensais percevoir de l’espoir…

.
la première émotion vint de là : j’étais moi-même l’auteur de ces lignes qui aujourd’hui véhiculaient l’espoir… dont on a tant besoin.

.
je me précipitai vers la vidéo, pour entendre, de nouveau…

et vint la deuxième émotion…
sur commande, j’avais écrit un hymne… moi, pour toi, pour eux, pour nous, pour elles, pour celles et ceux qui entretiennent les braises…

sur commande,
une proposition de Christophe…
pour les enfants…
c’était là le secret…

.
« aucun mal, ami-e… »

(le texte se trouve sous la vidéo…)

.
Hum Toks & E.5131

///

.
« si ça souffle, là ?!!! » / E.5131

.
poussée brusque dans not’dos…

pieds au sol

ça souffle, là !

.
mené-e-s

par le vent

qui passe

note après note

autour du cadran

.
goutte après goutte

une bouteille à la mer

soufflée par un zéphyr

qui croque les bougies…

du temps

.
château de paille

démarre sur les chapeaux de… belles envolées !

les chapeaux en espagne

la roue qui tourne

et souffle le vent

.
textes en demi-teinte

échappés des voix

bouches vermeilles ou de cuivre

l’ensemble est d’air

merveilleux

c’est la cour des miracles

.
1+1+1… et tous ensemble…

une joue sur la bise

sur la route du vent

à l’affût des semelles

de l’homme…

ou de l’enfant poète

.
avec le vent tout

s’en va

le moindre souci

chemises à sécher, haut de l’étendard

rayons et souffles, éternuements

.
course folle

en traîneau

c’est blizzard

entends-tu la vaste polaire

sur la plaine,

ami-e ?

.
en arrière le vent

le cuivre en bandoulière

c’est une force qui va

un souffle qui se répand

.
foin des girouettes

délaissées, au fossé,

et de l’avant !

.
partout, dans chaque intervalle

par tous les tons

parmi la ville

et les champs

note après note

un emploi du temps


original !

.
il n’est plus temps de pleurer

comme il pleut sur la ville

décollage à tous les étages

en aérophones

en cornet à piston

démarrage avec la clé de sol ou de fa

trouvée sur la table dans la salle du prof

.
quels drôles de noms !

hélicon, soubasophone ?

ajoutés d’un kankangui, tant qu’on y est !

autant d’armes en armures métal ou non

aucun mal,

ami-e

 

du désir,

du désir,

au creux de l’oreille…

.
2011-02 / E.5131

///

 déjà posté ici : https://humtoks.com/?p=2351

avec une photo prise par Erwan…